Les Américains marchent sur Metz depuis la vallée
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Traversant la Moselle du côté de Koenigsmacker,
déverrouillant le front nord à Maizières les Metz, les Américains peuvent
foncer sur la capitale mosellane.
Le 11 novembre 1944, l’harmonie de l’Union Lorraine de
Moyeuvre est reconstituée par Charles Audrit. Elle fait sa première apparition
à la réception du Préfet Rebourset. A Rombas, la victoire du 11 novembre 1918
est fêtée en présence du sous-préfet de Hayange.
Trente minute terribles
Entrée
des Américains à Moyeuvre-Grande (Collection
ASCOMEMO)
Le 14 et 15 , des salves d’artillerie allemande atteignent
Amnéville . Le 15, l’attaque pour investir Metz est engagée. Une compagnie
s’élance vers la cité des Romains à Maizières les Metz. Les mitrailleuses
allemandes crépitent : sept morts.
La cité est prise à revers. Aidée de
deux chars , les Américains peuvent traverser les champs de mines et
surprennent les Allemands. Soixante-seize d’entre eux sont capturés. Une autre
compagnie se dirige vers Woippy.
Elle est prise sous le feu violent des
Allemands. Deux chars légers sont mis hors de combat lors de l’attaque du
château de Trappes.
En une demi-heure, raconte le lieutenant Geiger, le terrain
fut nettoyé mais ce furent trent minutes terribles. Mais la route n’est pas
minée.
L’avance vers Woippy peut se faire rapidement. Le 19, Metz est investie
par les 5° et 95° DI US accompagnées de FFI locaux.
Expulsé en Savoie, tué à Metz.
Le 22 novembre, Oreste Cisamolo, expulsé de Moyeuvre en
Savoie en 1940 , participe aux combats de la libération de Metz avec le 30°
Bataillon de Chasseurs portés.
Son groupe nettoie les bords de la Moselle entre l’hôpital
Belle Isle et l’ile du Saulcy.
C’est là qu’il fait
sortir un groupe d’officiers allemands d’un bunker. Tous mettent leurs mains
sur la tête quand brusquement l’un d’entre eux tire un pistolet de sa botte et
abat Ciamolo. L’officier est à son tour tué à la mitraillette par le sergent
Pawelski.
Metz est enfin libérés, deux mois et demi après Moyeuvre.
Mais les forts ne sont toujours pas tombés. Le 10 décembre, trois membres du
groupe de police de Rombas et une section Américaine capturent sept soldats
allemands camouflés dans un trou dans la forêt de Beuvange.
Le 16, quatre autres allemands échappés des forts sont
arrêtés alors qu’ils tentent de traverser l’Orne au pont de Clouange.
Prise jusqu’à présent sous les feux des Allemands installés dans les forts, la
Vallée peut enfin respirer .
Mais les difficultés qui se sont faites jours ne vont que croître avec le
retour des expulsés, des déportés et des sympathisants allemands.
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